Le photographe australien George Byrne explore la couleur, la surface, la géométrie architecturale de sa ville d’adoption : Los Angeles — mettant en lumière la solitude joviale de la ville.
Imprégnée par les travaux de David Hockney et William Eggleston, l’esthétique plaisante de Byrne jette un regard inattendu sur la mégalopole californienne.
“La première étape consiste à localiser les ingrédients bruts d’une image, la prochaine étape consiste à charger votre film et à entrer dans l’espace pour trouver la photo. Parfois, c’est rapide et facile et d’autres fois, je dois revoir l’espace plusieurs fois avant de l’obtenir. À partir de là, tous les quelques mois, je dois m’asseoir et regarder ce que j’ai tourné, trier des centaines d’images et voir ce qui fonctionne.”
• Les compositions urbaines de George Byrne sont souvent caractérisées par des teintes saturées, des lignes épurées et une solitude étrange perdue dans le chaos urbain de Los Angeles. Ses photographies révèlent la beauté du banal pour créer une abstraction picturale.
Dans la même veine que des artistes comme William Eggleston, Stephen Shore, Jeffrey Smart et même la célèbre piscine de David Hockney, les œuvres de Byrne mettent en valeur la «solitude joviale» de LA. Des trottoirs poussiéreux bordés de ciment rose, un palmier singulier flânant au-dessus d’une enseigne au néon, des escaliers angulaires colorés, les images de Byrne marquent par leur esthétique atypique.
S’inspirant du travail des New Topographics — les photographes américains dont l’esthétique apparemment banale des paysages urbains voilait un malaise croissant face au développement industriel — Byrne cherche à capturer quelque chose bien au-delà de la façade.