Photographie
Jack Davison s’est fait un nom avec ses portraits à couper le souffle et ses natures mortes. Ses photographies oscillent entre sujets intemporels et contemporains, capturés dans un style documentaire rappelant Richard Avedon, Ernst Hass, Saul Leiter, Irving Penn et Edward Weston.
Ce jeune artiste de 29 ans est devenu l’un des photographes les plus demandés affichant de sublimes shooting pour Hermès, Burberry, New York Times, Financial Times, Vogue…
1. Untitled, 2017
© Ph. Courtesy Jack Davison
3. Agnes, 2014
© Ph. Courtesy Jack Davison
4. Untitled, 2013. Part of ’26 States’ Series
© Ph. Courtesy Jack Davison
5. Untiled 2, 2018
© Ph. Courtesy Jack Davison
« Mon travail varie du documentaire à l’abstrait et englobe des images en couleur et en noir et blanc. Beaucoup de mes clichés sont axés sur le portrait, une approche conceptuelle aussi. J’aime jouer avec la lumière, le flou et le ton. »
6. Untitled, 2018
© Ph. Courtesy Jack Davison
8. Pour Vogue UK April 2017
© Ph. Courtesy Jack Davison
9. L.A. Noir. A New York Times Series
© Ph. Courtesy Jack Davison, New York Times
10. Untitled, Part of ’26 States’ Series
© Ph. Courtesy Jack Davison
Après un long road trip à travers les Etats-Unis (voir la série 26 States), le jeune photographe britannique est rapidement devenu l’un des artistes les plus en vues de la photographie documentaire.
Il n’a que 29 ans, mais le photographe Jack Davison a déjà une carrière impressionnante. Né à Essex et basé à Londres, autodidacte, il s’initie à la photographie depuis ses 16 ans. Etudiant l’anglais à l’université de Warwick, il passe l’essentiel de son temps à capturer lieux et portraits. Photographiant sa famille, ses amis et la campagne qui l’entoure, il affirme qu’Internet a été son influence majeure.
« Internet m’a présenté aux communautés de photographes. Flickr, à son apogée, était sans pareil pour présenter des artistes et des créateurs partageant les mêmes idées», dit-il. «Il y avait d’énormes quantités d’images à ma disposition. Je devais prendre des photos sans arrêt à partir de ce moment-là.»
Davison utilise son intuition et son instinct pour révéler le caractère irréel de la vie quotidienne. Misant beaucoup sur le clair-obscur, les photographies élaborées de Davison oscillent entre détails précis et des mirages.
Ses images semblent flotter dans l’espace et le temps, faute de pouvoir être rattachées à un lieu ou à une époque précise. Scènes urbaines colorées, personnages à demi-cachés, objets aux formes géométriques… Autant de styles très variés, autant d’amorces d’histoires qui ne livrent aucune clé.
Davison est régulièrement édité par The New York Times Magazine. Kathy Ryan, la directrice de la photographie le qualifie d’artiste « revigorant l’art du portrait dans les magazines ».
19. Untitled, 2017
© Ph. Courtesy Jack Davison
20. Untitled, 2014. Part of ’26 States’ Series
© Ph. Courtesy Jack Davison
21. Untitled, 2017
© Ph. Courtesy Jack Davison
22. Untitled, 2018
© Ph. Courtesy Jack Davison
23. Untitled, 2017
© Ph. Courtesy Jack Davison
25. Untitled, 2017
© Ph. Courtesy Jack Davison
« J’ai passé de janvier à juillet à parcourir les États-Unis pour photographier et rencontrer d’autres photographes. 10 000 milles sur la route et parcouru 26 États. Je me promenais dans les rues à la recherche de personnes pour parler et photographier. Je capitalise beaucoup sur des moments de spontanéité avec mes sujets. »
Photographs est publié par Loose Joints, une maison d’édition indépendante dirigée par Lewis Chaplin.
« Davison a la capacité de déterrer le caractère irréel et sensuel de la vie quotidienne. Oscillant entre des détails précis et des mirages en dissolution. ».
Photographs. Jack Davison © Photographs Courtesy Loose Joints.
25, 26, 27, 28, 29. Untitled. Part of ’26 States’ Series
© Ph. Courtesy Jack Davison